SARAH MAISON

2025-11-17 19:30:00
LUNDI 17 NOVEMBRE 2025 - 19H30

SARAH MAISON

AZIMUTH & MUZUL PRODUCTIONS.

19:30

20:00

Sarah Maison est une chanteuse et musicienne française, autrice, compositrice, arrangeuse et productrice d’une musique dont le style pourrait se définir non sans humour « Pop The Casbah ». 

Formée aux arts à l’École Nationale Supérieure d’Art de la Villa Arson à Nice, elle explore très tôt les formes d’expression instinctives, entre abstraction et concret, avant de bifurquer vers un territoire qui l’absorbe toute entière : la musique.

Installée à Paris, elle délaisse les premières esquisses folk acoustiques pour des compositions plus généreuses, aux arrangements foisonnants. Son premier single, « Western Arabisant » (2018), impose immédiatement sa signature singulière : un mélange audacieux de pop cosmopolite et de mélancolie solaire, salué notamment par France Inter. Dans ses compositions, on trouve des guitares surf, des violons dramatiques, des orgues d’église, des percussions arabes, des flûtes et des sonorités électroniques qui apportent une ambiance à la fois 70’s et contemporaine.

Ses influences se nourrissent de l’histoire musicale tout en la réinventant. S’y côtoient Alan Vega et Martin Rev, le groupe égyptien des 70’s Al Massrieen, le roi du psyché iranien Kourosh Yaghmei, Amanda Lear, Dalida, Brigitte Fontaine, la chanteuse égyptienne Maha, Catherine Ribeiro ou encore Anne Sylvestre.

Pénétrer dans l’univers de Sarah Maison, c’est comme franchir le seuil d’un espace intime, mouvant, jamais figé. Nourrie par sa double culture franco-marocaine, elle cultive l’art du contre-pied : chansons dansantes aux textes piquants, iconographie colorée, esthétique hybride où cohabitent tradition française, autodérision et liberté formelle. Rien n’est laissé au hasard – ni les sons, ni les images. 

Son premier album intitulé « DIVAD » sort en 2025 chez le label belge Capitane Records. Dans cet album, Sarah Maison livre une œuvre plus audacieuse et libre que jamais, qui rejette les conventions des styles établis. Le cocktail improbable qu’elle nous propose – une fusion de chanson française, de musique égyptienne, de disco seventies, de pop anglaise et de synth-pop – s’épanouit dans un univers qui oscille entre modernité et héritage. Les couleurs vives de la musique vibrent comme sous le soleil, et la voix de Sarah, magnétique et imposante, porte chaque morceau avec une intensité qui électrise. Elle parvient à être à la fois complexe et directe, sans compromis, insaisissable, refusant de se laisser enfermer dans une case. 

Vocalement à l’aise dans tous les styles, on a également pu l’entendre interpréter Léo Ferré (« La Nuit »), reprendre Dionne Warwick (dans “Jamais au Paradis!” spectacle autour du répertoire de Burt Bacharach), accompagner Lenparrot en duo sur le magnifique “Paladines” ou encore signer les textes et chanter sur la musique disco d’Anoraak (« Gang », « Karma »).

 


 

Première partie : BERNARDINO