250 + ULTRANÖUK + POUSSIN

2024-11-16 00:00:00
SAMEDI 16 NOVEMBRE 2025 - 00:00

250 + ULTRANÖUK + POUSSIN

La Boule Noire

23:30

00:00

250 s’est fait un nom en produisant pour des icônes du hip-hop sud-coréen comme Beenzino, Kim Ximya et Masta Wu. Par la suite, il a été sollicité pour créer de la musique pour des artistes plus grand public comme NewJeans, pour lesquels il a produit certains de leurs plus grands succès, dont ‘Hype Boy’, ‘Ditto’ ainsi que leurs derniers singles ‘How Sweet’ et ‘Supernatural’. Il est également un DJ très demandé, jouant pour des événements comme la Fashion Week de Séoul, Maison Kitsuné, GQ, Clockenflap, Tomorrowland, Fuji Rock, pour n’en nommer que quelques-uns.

Avec son premier album, 250 s’est tourné vers ses souvenirs du genre musical populaire coréen unique, le Ppong-jak ou Trot, pour trouver une nouvelle voie d’expression. Ppong est un mot sans traduction directe. Ce genre, qui existe depuis les années 1920, est une synthèse typiquement coréenne d’un rythme binaire énergique et de gammes populaires, avec un style vocal de flexion des notes appelé “kkeokk-ki”. La production musicale s’appuie sur des équipements électroniques bon marché du milieu du XXe siècle, comme le shuffle kitsch reconnaissable des boîtes à rythmes des années 60, telle que la Ace Tone Rhythm Ace.

Certains le décrivent comme une rencontre entre « easy listening et Italo-disco » – un son qui est tombé en désuétude des années 1990 aux années 2010. C’est un style de mauvais goût, comique, grivois – et parfois son contenu érotique était jugé vulgaire, kitsch et de classe inférieure, au moment où les styles pop occidentalisés et épurés des années 90 prenaient le dessus. Dans l’imaginaire populaire, cette musique est à jamais liée à la tristesse et aux souffrances du tumultueux XXe siècle coréen ; la guerre, la division du pays et des familles. En ce sens, le genre porte des associations typiquement coréennes de ‘han’, une nostalgie empreinte de tristesse et de désir.


Ultranouk

Anöuk Trégan, à la fois Dj et réalisatrice, se fait deux places à elle seule dans l’industrie musicale. Figure de

proue d’une génération qui se joue des codes, elle impose son identité protéiforme en posant caméra et platines

auprès d’artistes qui font bouger les lignes – comme elle.

Autodidacte, elle mixe pour des marques prestigieuses et cumule les apparitions aux côtés de la scène émergente dont Eugénie, Angie ou encore Annaël (Inouïs 2021) qu’elle accompagne en tournée des festivals. Son personnage mystique, frénétique, flamboyant prend vie peu à peu. Un insolent mélange de plumes et vinyle qui bouscule les codes d’une techno sombre et transforme la DJ en potentielle égérie mode.

Dans l’obscurité des salles de concert, le public la reconnaît immédiatement à son casque à cornes de diablesse. Un accessoire distinctif qui, sous les projecteurs, projette une ombre maléfique en fond de scène et trahit son sens du show.


Poussin

Thomas GAUTHERIN, également connu sous le nom de Poussin, est un producteur, DJ, compositeur et réalisateur de projets musicaux.

Dans ses productions, Poussin fait preuve d’une véritable énergie et fait converger ses influences éclectiques, de la pop au rock en passant par le rap, au service d’une musique club, agressive et mélodique.

Suite à sa rencontre avec le collectif parisien Halfpipe Records en 2023 dont il fait désormais parti, Poussin commence à se produire en club, avec des sets au Cabaret Sauvage, au Virage et au Point éphémère à Paris. La même année, il participe à la première compilation du label Late 20’s avec son titre Backbeat, un hymne léger aux couleurs pop à 140BPM. Soucieux d’apporter plus de variété au sein de la scène house et de sortir des sentiers battus, il élabore des sets audacieux loin des codes classiques du genre. Le tout pour réunir un large public autour d’une musique électronique rappelant la ghetto house, la tech house, la UK garage et le rap.

Prévu pour début 2025, Poussin prépare son premier EP orienté club rassemblant ses multiples inspirations et sa polyvalence.