CRYBABY
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Pour que le mois de novembre soit un des plus chauds, heureux, joyeux de l’année, retrouvez Crybaby à la Boule Noire pour une soirée martienne avec la bionique Simone Ringer, la météorite Yelli Yelli, les stupéfiants Drama Doll et des mysterious guests triés sur la soucoupe, qui seront dévoilés sous peu …
Si vous êtes indigné.es par tant de mystère, une seule action : prendre sa place sur le champ.
Comme toutes les grandes et folles aventures, le label Crybaby est né en 2018 de l’amour enflammé, urgent et passionné. Amour pour la musique, pour les artistes, pour les causes qu’on croit justes. Amour qui rime avec toujours.
Engagé, intransigeant, exigeant, pointu, hors-norme et féministe Crybaby, c’est un état d’esprit curieux et libre avec une volonté d’exploser les genres musicaux.
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Pop, camp, punk, autodidacte, frontale et poétique… Simone Ringer est un drôle d’oiseau.
Après l’aventure Minuit, un EP, un album et trois ans de tournée, elle se lance dans une aventure solitaire. Intentionnel est son premier EP, co-réalisé avec Michael Lovett (NZCA Lines, Metronomy).
Sur des rythmes frisant l’étrange, elle passe librement du français à l’anglais, en tenant une tension sentimentale entre la mélancolie et la frénésie.
Simone Ringer affirme un univers très personnel et singulier, naviguant entre des ballades intimistes et des morceaux résolument taillés pour le dancefloor. La scène fait partie intégrante de son univers. Avec des costumes extravagants à chaque apparition, Simone Ringer incarne toutes ses voix intérieures : Fée Clochette acidulée, Jane Eyre fougueuse, Princesse Zelda combattante, ou Peau d’Ane électrisée.
Emo, pop, rap, alternatif… c’est l’univers que nous offre Drama Doll, duo hybride composé d’AZËL et Pi2r. Ils se retrouvent à l’ère du confinement autour de sonorités mélancoliques, que ce soit celles de Népal, Barbara ou Hope Sandoval, et commencent à composer et expérimenter ensemble.
L’hybridation est chez eux un mode opératoire, qui dicte la marche à suivre. Qu’il s’agisse d’un couplet de rap incisif sur une boucle de guitare pop ou d’une mélodie troublée sur une prod trap, la grammaire qui domine est celle de la rencontre, de la surprise, et du décalage.
Leur premier EP « Chacun.e son tour » est une invitation à essayer, à s’exprimer librement, à apprendre et à se montrer à l’autre dans sa propre fragilité. AZËL et Pi2r chantent ensemble leur mélancolie, leur amitié et parfois leur désespoir, dans un geste de douceur qui cherche à réparer quelque chose, à envelopper l’auditeur dans un voile trouble, mais chaleureux.
Née d’une mère kabyle et d’un père tchèque, Emi Hanak est bercée tant par la musique traditionnelle de sa mère que par le rap et le grunge qu’écoutent ses grands frères.
Sa vie comme ses musiques sont le fruit d’un métissage complexe, un balancier entre quête de racines et soif de découvrir le monde. Nomade infatigable, elle écume durant une dizaine d’années les scènes internationales avec son premier projet Milkymee, pour lequel elle compose trois albums et la BO du film Domaine, avec Béatrice Dalle.
La musique pour seul langage, Emi se tourne ensuite vers les chansons kabyles de son enfance afin de dialoguer avec ses ancêtres. Aux côtés du producteur Piers Faccini naît le projet Yelli Yelli et son premier album Terre de mon poème, sorti en 2015. Entre la mélancolie d’un territoire raconté et la force d’une jeune femme bien inscrite dans son siècle, on entend aussi le souffle discret des fantômes.
En 2021, Yelli Yelli sort son deuxième album, La violence est mécanique, co-composé avec Piers Faccini et réalisé par Chloé Thévenin, figure emblématique de la scène électronique française. La violence est mécanique est la bande son mystique, électronique et contemplative d’un monde dystopique à la recherche d’espoir.
Son troisième album est prévu pour 2025.