INNOCNT

Six ans de relation, six chansons, six façons de dire à une personne de rester.

Soit Six, le premier EP d’un jeune homme qui peut tout se permettre, y compris livrer les brisures de son coeur, seulement armé d’une voix de velours et de mélodies grisantes : Innocnt.

S’il a poussé son premier cri à Paris, Antoine Innocent a grandi au sein d’un foyer cosmopolite: d’un côté sa mère, première née en France d’une famille roumaine, de l’autre son père, originaire de Haïti, qu’il a quittée à l’âge de 20 ans pour tenter sa chance comme chanteur aux Etats-Unis. Jusqu’à l’adolescence, Antoine suit son père en tournée, se familiarise avec les scènes et les coulisses. Humble et néanmoins exigeant, le père d’Antoine l’invite aussi à partager le micro avec lui sur scène. Après avoir vécu un temps à Ottawa, afin d’être plus proche de l’activité du père d’Antoine, sa mère choisit de s’installer à Bruxelles. Laquelle devient la ville de coeur de son fils. Antoine s’essaye à la comédie musicale et chante aux côtés de sa soeur, au lycée… Mais il le sait, la musique n’est pas innée : « elle est aussi le fruit de beaucoup de travail ». Antoine se lance des défis dans un minuscule home studio qui tient plus de la cave. Apprendre à placer sa voix dans le micro, s’accompagner à la guitare, à écrire des chansons, en parallèle de ses études… Alors qu’il est prêt à se consacrer exclusivement à son art, la pandémie survient. Face à une culture devenue non essentielle, et sa propre maturité dont il doute lui-même, Antoine hésite. Cependant, l’appel de la musique sera le plus fort.

Il aura fallu quelques saisons pour façonner Six, EP de rupture né d’une relation intense traversée par Antoine. Son premier grand amour. Entre ballade lancinante et up tempo ravageur, chaque titre de Six évoque le départ de l’autre, hormis « Good Bye », où le narrateur décide enfin de rompre. Y résonnent ses influences – de la country à la soul en passant par le R’n’B et le rock’n’roll. « Je dois être sur scène à coeur ouvert, sans avoir peur de partager mes blessures, et je souhaiterais qu’il en soit de même pour ceux et celles qui m’écoutent. » explique Innocnt.

Pas d’inquiétude : en écoutant Six, on se reconnecte à ses propres états d’âme.