OCTOPUS
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Des joyeuses racines musicales de son héritage ghanéen à la narration brute de chanteuses comme Lauryn Hill, qui a suscité son intérêt dès l’adolescence, en passant par la communauté néo-soul du sud de Londres dans laquelle elle a trouvé un foyer ces dernières années, il y a une chose qui relie le puzzle musical de Nectar Woode, 24 ans : l’honnêteté.
Bien que disparates en apparence, les influences de Nectar témoignent d’une artiste qui a passé sa vie à cultiver ce qui la fait vibrer. Ayant grandi à Milton Keynes, elle plaisante en parlant de sa ville natale comme d’un « endroit très beige », mais de sa maison comme d’une « bulle créative » au sein de cette ville. Son père, saxophoniste ghanéen, remplissait la maison de jazz et de musique Highlife, tandis que sa mère anglaise travaillait comme artiste et styliste. Exposée à un mode de vie créatif et à une grande variété de sons, à la fois grand public et de niche, Nectar à grandit dans un monde de sonorités multiples.
Après avoir sorti quelques chansons de manière indépendante au cours des deux dernières années, Nectar Woode se présente véritablement au public avec son premier EP, « Nothing To Lose ». Fusionnant l’éthique de l’improvisation des jam sessions dans lesquelles elle s’est forgée, avec la pop plus rationalisée des co-auteurs et producteurs Bad Sounds (Arlo Parks, Rose Gray) et Tobie Tripp (Tom Misch, Dave), l’EP est un testament de lâcher prise et d’abattre ses propres barrières encore plus loin, permettant à de nouveaux collaborateurs d’entrer en jeu et d’incarner pleinement le message de son titre. Le riche patchwork d’influences au cœur de l’écriture de Nectar est toujours présent, mais il est également criblé d’accroches que vous fredonnerez pendant des jours.